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Distribution
Auteurs : les frères
Grimm, Charles Perrault
Mise en cène : Astrid Howard (>>
lire le CV), Daniel Tanson
Musique (compositions et jeu) : Michel
Boulanger (>> lire le CV)
Dramaturgie et objets : Daniel Tanson
(>> lire le CV)
Lumières : Astrid Howard/Josette
Feinen (>> lire le CV)
Décors : Daniel Tanson, Michel Boulanger
Constructions : Koen Raas
Distribution : Daniel
Tanson, Michel Boulanger
Fiche technique
Âge
: pour enfants de 4 à 9 ans et adultes
Durée : 35 minutes (+ 10 minutes
d'animation lors des représentations scolaires)
Salle : Vu son caractère intimiste,
le spectacle ne peut être joué que dans un espace fermé
(pas à l'extérieur) où on peut faire le noir total
Jauge : Quantité maximale de spectateurs
: 80 (représentation scolaire), 100 (représentation tout
public)
Électricité : 220 V + 380
V - 32 A/16 A
Espace scénique : 4 x 4 m, la scène
peut être au niveau du sol. Le fond de l'espace scénique
doit être noir, par exemple un tissu noir de 2 x 8 mètres
peut être suspendu en forme d'U autour de l'espace scénique
(peut être amené par la compagnie)
Espace public : à défaut
de praticables mobiles (éléments de scène), un gradin
peut être construit avec des coussins/tapis, des bancs de gym, des
chaises et des tables
Montage : 4 heures (si la compagnie doit
installer la boîte noire et ses propres éclairages), 2 heures
(si le lieu dispose d'une boîte noire et d'éclairages)
Démontage : 40 minutes
Contact régie
: Astrid Howard, +32- 498/753110, a
s t r i d h o w a r d @ h o t m a i l . c o m
>> Plan de feux
>> Fiche technique détaillée
Festivals et tournées
Depuis 2003, chaperon
rouge
a rencontré un grand succès lors des représentations
à Luxembourg, à Bruxelles, en Flandre, en Allemagne, en
France, en Autriche, en Italie.
Festival mondial de la marionnette à Charleville-Mézières (F)
Festival Momix 2006, Mulhouse (F)
Montagne Magique, Bruxelles (B)
Pierre de Lune, Bruxelles (B)
Festival Turbulences, Namur (B)
Festival van Vlaanderen, Bruxelles (B)
Fidena, Bochum (D)
KinderKinder Festival, Hamburg (D)
Starke Stücke, Frankfurt (D)
Tournée Côté Cour, Doubs et Jura (F)
Théâtre de Poche, Schweighouse-sur-Moder (F)
Theaterfest St. Vith (B)
Fringe Festival, Théâtre National du Luxembourg (L)
Cellofestival Dordrecht (NL)
T’Kunstenhuis, Bruxelles (B)
Szene Bunte Wähne, Horn (AT)
Segni d'Infancia, Mantova (I)
Figur@rt, Reutlingen, (D)
Internationales Theatertreffen Magdeburg (D)
Pole Poppenspäler Tage, Husum (D)
Bottroper Märchentage, Bottrop (D)
Presse
Brussel deze week , 18.01.08
Avec CHAPERON ROUGE, vous redécouvrirez
le conte de Perrault et des frères Grimm dans une mise en scène simple
et touchante.
Inspiré des versions traditionnelles du conte, le Chaperon du TRAFFIK
THEATRE puise sa force dans le dépouillement et la sobriété de sa mise
en scène. Deux ou trois notes de musique, un violoncelle et quelques objets
choisis forment la trame de fond d'une narration inspirée notamment de
la tradition japonaise du théâtre nô. Muni de son panier, le Petit Chaperon
Rouge, incarnée par une poupée russe, s'en va voir sa mère-grand. Sur
son parcours initiatique, il rencontre le Méchant Loup et doit se sortir
des pièges qu'il lui tend. Daniel Tanson prête sa voix à tous les personnages
et leur donne vie par la seule force de sa narration. Sur scène il est
accompagné de Michel Boulanger, violoncelliste et véritable acteur, lui
aussi, de ce conte poétique. Une demi-heure durant, les deux hommes nous
font revivre le conte dans une ambiance où se mêlent le chant médiéval
et les sonorités contemporaines. Un spectacle tout en émotions, qui convient
aussi bien aux petits qu'aux grands.
Delphine Georges, à l'occasion
des représentations au Théâtre de la Montagne Magique
à Bruxelles du 19 au 25 janvier 2008.
Gazzetta di Mantova , 15.11.06
Il Traffik Theatre alle Cappuccine appassiona.
Anche il violoncello fa l'attore. " Chaperon Rouge " di Traffik Theatre,
ovvero, quando Cappuccetto Rosso diventa una matrioska. Con l'appuntamento
di ieri, al teatro delle Cappuccine in piazza San Leonardo, si sono conclue
le repliche dello spettacolo di teatro, figura e musica dal vivo proposto
da Daniel Tanson e Michel Boulanger, uno dei più grandi classici di tutti
i tempi della letteratura per l'infanzia. Con pochi oggetti, capaci pero
di evocare il mondo della favola, il bosco, la casa della nonna, il sentiero,
è stato proposto uno spettacolo di grande suggestione che, in qualche
momento, ha suputo diventare cosi realistico da far quasi paura. Nessun
bambino pero si è spaventato, anche nei momenti di buio prolungato, nel
fitto del bosco, dove comparivano i soli occhi rossi del lupo. Nessuno
ha fiatato memmeno quando il lupo cattivo si è mangiato la nonna in un
gioco, molto ben riuscito, di trasposizione tra oggetti e attori in carne
e ossa. I protagonisti, Cappucetto Rosso, la nonna e, naturalmente il
lupo, sono stati sostituiti dal gioco delle matrioske con un perfetto
parallelismo con la storia di Perrault e dei fratelli Grimm. Il lupo,
la matrioska più grande, dopo aver iglobato le due più piccine in un sol
boccone, nonna e nipote appunto, le ha cosi potute restituire tutte intere
e senza danni prima di finire in fondo al pozzo con la pancia piena di
sassi. Oltre agli oggetti, grande protagonista sulla scena è stata la
musica. Michel Boulanger ha usa to il suo violoncello nei modi più vari,
suonandolo, certo, accompagnando cosi la vicenda con una grandevole colonna
sonora, ma non solo. Lo strumento si è transformato di volta in volta
in un personaggio della storia, si è fatto percussione al fianco della
batteria di pentole e coperchi che completavano la scena. Nonostante fosse
uno spettacolo per bambini piuttosto piccoli, dai 4 ai 10 anni. "Chaperon
Rouge", in franscese più che in italiano, trattandosi di una co-produzione
di Belgo e Lussemburgo, è stato perfettamente compreso dal pubblico che,
appena ha potuto, non ha esitato a interagire con gli attori usando le
foglie secche della scena come coriandoli in un finale liberatorio dove
il bene ha trionfato sul male. I tanti bambini presenti in sala, molti
dei quali accompagnati da mamme, papà, babysitter o nonno, hanno perfino
rispettato il minuo di silenzio chiesto in apertura dallo staff del festival
per ricordare l'assessore alla cultura e vice sindaco Ilario Chiaventi
scomparso la scorsa domenica. Lo spettacolo è stato diretto da Astrid
Howard. La maggior parte del pubblico proveniva dalla città con qualche
eccezione per i paesi limitrofi. Gli adulti hanno elogiato l'iniziativa
per la qualità lamentandosi solo per la scelta della stagione non troppo
favorevole agli spostamenti.
Paola Cortese
Journal du Haut-Jura, 03.10.06
Ce spectacle […] a enchanté les élèves
de maternelle, puis les élèves des cours élémentaires. […] Les 170 enfants
des Rousses qui ont assisté à ce spectacle prodigieux, n'oublieront pas
de si tôt le loup qui parle allemand et qui dévore la désobéissante petite
fille sur fond de violoncelle. […]
Florence Legrand
Magdeburger Volkstimme, 15.06.05
PARI GAGNÉ AVEC CE CHAPERON ROUGE
Ce « Chaperon
Rouge », qui est venu avec le TRAFFIK THEATRE de Luxembourg/Bruxelles
pour être présenté aux 5 à 8 ans au Festival
de Magdebourg, dure une bonne demi-heure.
Les deux acteurs Daniel Tanson et Michel Boulanger
(violoncelle) prennent un risque en racontant en toute simplicité
et sans artifices le conte du Chaperon Rouge
ce qui n'est pas évident
en ce 21ème siècle où règnent émissions
télé agitées pour bambins, dessins animés
qui laissent hors d'haleine, jeux d'ordinateurs spectaculaires et films
d'actions bourrés d'effets.
La compagnie a fait ici le choix d'abandonner
marionnettes opulentes et décors raffinés. Daniel Tanson
a totalement confiance en la tension que crée sa voix, en l'effet
de son sourire, de ses expressions de peur ou de courage, en la précision
de ses mouvements et gestes, le tout souligné par un éclairage
mystérieux (Astrid Howard). Sa main devient la main tremblante
de Mère-grand, qui caresse la tête de sa petite-fille. Cette
main est la main forte du chasseur qui sort un couteau invisible et coupe
le ventre du loup, si exact et lentement, que l'on peut en ressentir l'entaille.
Ses yeux brillent d'un éclat naïf et gentil quand il incarne
le Chaperon, vilain et méchant quand il est le loup. Le Chaperon
Rouge apparaît finalement sous forme d'une poupée : une matriochka
russe.
La musique de Michel Boulanger, qui ponctue
le texte tout en sobriété, est d'une merveilleuse poésie.
Elle contribue grandement à la profonde émotion qui se dégage
de ce petit spectacle pour les enfants, qui ont remercié les acteurs
avec un long applaudissement.
Jürgen Hengstmann
www.sbw.at
"Es war einmal ein Mädchen..."
So beginnenviele uns allen bekannte Märchen, und so auch das vom
Rotkäppchen, das sich aufden Weg zu seiner kranken Großmutter
macht und dabei so einiges erlebt.
In der stimmungsvollen Aufführung des TraffikTheaters erleben wir
eine Version des Erzähltheaters, das ganz besonders vondrei Komponenten
lebt: Musik, Sprache und Licht. Zu Beginn werden die kleinenZuseherInnen
freundlich begrüßt und bei Licht auf das Kommende vorbereitet:
derErzähler Daniel Tanson stellt sich und seine Kollegen vor: "Das
ist Michel- erist Flame und er spielt dieses Instrument- weiß jemand
wie es heißt?" Es istein Cello, befinden die Kinder, und so
ist es auch. Die dritte im Bunde istAstrid Howard, aus Amerika, sie ist
für die Beleuchtung zuständig. Es ist schönzu sehen, wie
ernst hier das junge Publikum genommen wird- auch wenn dieAufforderung,
während des Stückes still zu bleiben, eher zum Kichern anregt
alsdas Gegenteil zu bewirken, als es schließlich dunkel wird im
Saal. Zuallerersthören wir: ganz leise Geräusche. Das Publikum
wird nach und nach still, um aufdas Blätterrascheln und das Seufzen
des Cellos zu lauschen. Nach und nachtauchen aus dem Dunkel die Figuren
des Cellisten und des Erzählers auf.Inspiriert von klassischen asiatischen
Erzähltechniken, unterstützt von wenigeneinfachen Objekten entwickelt
sich die Geschichte geradlinig und ohneUmschweife. Das klassisch erzählte
Märchen wird besonders durch die Musikbelebt- hier zeigt sich, wie
vielseitig so ein Instrument doch ist- MichelBoulanger entlockt seinem
Cello durch Wischen, Klopfen und Streichen dieunterschiedlichsten Geräusche,
um die Stimmungen zu illustrieren.
Die erste Begegnung mit dem Wolf wird durchdie zweideutige Interpretation
zu einem ganz eigenen Erlebnis, besonders fürdie Erwachsenen ZuseherInnen:
Psychologische Märchendeutungen und C.G. JungscheEinflüsse werden
in dem hintersinnig- neckischen Dialog deutlich, aber nicht zupenetrant
eingeflochten. Rotkäppchens erste Begegnung mit der "großen,
weitenWelt" sozusagen, wird auch durch die Sprache unterstrichen:
die Landessprachender Darsteller, neben Deutsch also auch Flämisch
und Französisch, vermischensich in dem bunten, lebhaften Dialog.
Andere Szenen kommen fast ganz ohne Spracheaus, leben von der ausdrucksstarken
Gestik des Erzählers und den Objekten: derwackere Jäger, der
Rotkäppchen und die Großmutter aus dem Bauch des Wolfesbefreit
und sie danach sorgfältig wäscht und abtrocknet zum Beispiel.
Letztendlich wendet sich also alles zum Guten,Rotkäppchen tanzt ausgelassen
über die Bühne und entlockt dem Cello noch einpaar Jauchzer
zum Abschluss.
Die wunderschöne, stimmungsvoll erzählteVersion des Märchens
schließt zuletzt so, wie sie angefangen hat: mit Blätterraschelnund
den leisen Tönen des Cellos, während die Bühne mit Darstellern
und Objektenwieder im Dunkeln verschwindet.
Julia Kornhäusl
www.sbw.at
Jede Figur hat ihrenPlatz in diesem altbekannten
Märchen. Erscheint die Großmutter, wird mit einemKochlöffel
laut auf Kochtopf und Bratpfanne gehämmert, der Vater, ein Holzfäller,trommelt
- seine Arbeit darstellend - mit den Fäusten auf den Holztisch (schließlichwerden
aus dem Waldrohstoff genau solche Möbel gebaut), die Mutter sammeltBeeren
im Wald. Der Jäger rettet die Gefressenen, trinkt Schnaps und hat
einenHut mit großer Fasanfeder. Der Wolf ist gefräßig,
träumt selbst nach demVerzehr von Großmutter und Rotkäppchen
noch von Schwammerln und Knödeln undbemerkt die Steine in seinem
Bauch nicht.
Die Figuren sinddemnach konventionell gezeichnet, das Märchen wird
in der typischen Märchenart("Es war einmal..") und der
Inhalt des Märchens ohne Zutun neuerHandlungsstränge erzählt.
Neu ist dir Form: Einmal sind die Figuren russischeHolzpuppen, einmal
verkörpern die Schauspieler sie, ein andermal gibt es einenErzähler,
der allgemein über die Geschichte spricht. Und immer ist auch dieMusik
in diesem vom Traffik Theatre ("Astriderzählt mit dem Licht,
Michel erzählt mit Musik, Daniel mit seiner Stimme undObjekten")
liebevoll aufgeführten Stück Begleiterin. Das Cello kann schnarchenund
jauchzen, und nachdem der Wolf Rotkäppchen gefressen hat, ist der
Cellobogenzerfleddert, zerpflückt und unbrauchbar geworden.
Doch nicht nur dieForm beeindruckt, sondern auch die Figur Rotkäppchen.
Denn Rotkäppchen ist dieeinzige, die ihren Platz noch nicht gefunden
hat. Sie ist hin und hergerissenzwischen Vertrautem und Verbotenen. Der
geordnete Wald am dunkelbraunenHolztisch - zu großen Teilen die
Spielfläche - steht in starkem Kontrast zum chaotischenwilden Rinderhaufen-Wald
am Boden der Bühne. Rotkäppchen ist einerseits dasbrave Mädchen,
das die Großmutter besucht und beim Verlassen des Hauses dreiMal
winkt, andererseits ist sie vom dunklen Wald und vom Wolf, den sie schönnennt,
wie magisch angezogen. Sie fordert eine Begegnung mit ihm heraus, manweiß,
dass sie nicht bloß vom Weg abgeht, um Blumen für die kranke
Großmutterzu pflücken. Und dann kommt der Wolf natürlich
und Rotkäppchen dreht verlegenan ihren Blusenknöpfen. Er spricht
mit verführerisch französischer Stimme, derFaszination des Fremden
unterliegt Rotkäppchen völlig. Die Warnungen der Muttersind
ignoriert und vergessen. Drum wird sie auch gefressen. Im roten Bauch
desWolfes hadert das Mädchen dann auch mit sich: "Ich wollte
doch gar nicht
". Das Märchen erzählt vom Älterwerden
einesMädchens und von der Lust, Verbote zu brechen. Wenn alles gut
ausgeht (wenn derJäger den Wolfsbauch aufschneidet), kann so ein
Bruch, so ein Abtauchen insUngewisse (das Abgehen vom Weg) und eine Selbstreflexion
(Rotkäppchen im Wolfsbauch)sehr bereichernd und wichtig sein. So
was gibt neue Energie, so was gibtLebenslust. Denn sogar die Großmutter
hüpft und springt, nachdem sie befreitwurde, höher und weiter
als je zuvor. Und war die nicht gerade eben noch krank?
Johanna Nemeth
www.sbw.at
Es ist dunkel. Sodunkel, wie man es heute
im Theater nur noch selten erlebt. Das unruhigeMurmeln der Kinder im Publikum
wird dann jedoch von den ungewohnten Tönen einesCellos unterbrochen,
das die gesamte Aufmerksamkeit auf sich zieht.
Dem Traffik Theatre aus Luxemburg gelingt es, mit neuen Elementen und
kleinen Überraschungen dasaltbekannte Märchen "Rotkäppchen"
interessant und verständlich zu erzählen undzu elektrisieren.
Das Bühnenbild istminimal, ein alter Tisch, umgeben von Laub, ist
die Basis des Geschehens.Stehende Äste werden zu Beeren, oder auch
zu einem Wald, in dem man sichverstecken kann. Ganz langsam werden die
Kinder in das Märchen vom Rotkäppcheneingeführt: Der Märchenerzähler
Daniel Tanson wird zum Rotkäppchen, zurGroßmutter oder aber
auch zum bösen Wolf, der augenzwinkernd zum Verbotenenverführt.
Die Handlung wird nicht nur durch Schauspiel erzählt, sondern unteranderem
auch mit Babuschka-Figuren. So macht es Spaß, das singende undjuchzende
Rotkäppchen zu beobachten, wie es durch den Wald spaziert.
Das Traffik Theatreschafft es gekonnt, beim Auftritt des Wolfs durch das
einfache Mittel, demBösewicht verschiedene Sprachen in den Mund zu
legen, große Spannung zuerzeugen. Der Cellist Michel Boulanger begleitet
hier den Wolf dann nicht mehrnur mit seiner manchmal auch quietschenden
Musik, sondern verleiht ihm auchseine Stimme. Zusätzlich wird gezeigt,
wie viele verschiedene Arten von Tönenund Geräuschen man einem
Cello eigentlich entlocken kann.
Den drei Mitgliedern des Traffik Theatres (Regie: Astrid Howard) ist es
gelungen, miteinfachen Mitteln und auf eine sehr sympathische Art und
Weise und ohneerhobenem Zeigefinger auch die versteckten Aussagen hinter
dem Geschehen zuvermitteln. Das liegt sicher daran, dass man die Freude,
welche die Mitwirkendenhaben, förmlich spüren kann. Oder wem
würde es denn nicht Spaß machen, einenCello-Bogen so zu "spielen",
dass bald nahezu alle Fäden in sämtlicheRichtungen stehen
?
Birgit Gohlke
www.sbw.at
Mit einer freundlichen Vorstellrunde undBegrüßung
beginnt das luxemburgische Traffik Theatre mit seiner Bearbeitung desRotkäppchens.
Zu Beginn ist es ganz dunkel, was aber "total normal fürs Theaterist".
Michel Boulanger formt mit seinem Cello und Kochtöpfen den Rhythmus, derdas
Publikum ins Stück führt. Daniel Tanson erzählt die Geschichte, unterstütztvon
seiner Stimme, seiner Mimik und einigen Objekten. Rotkäppchen, die mitstolz
ihre rote Mütze trägt, hüpft in Form einer Matroschka über die Bühne.
Allesscheint möglich, bis die Mutter sie zur kranken Großmutter quer durch
den Waldschickt. Allen Anweisungen zum Trotz fürchtet sich Rotkäppchen
nicht vor dembösen Wolf, sondern blickt einer möglichen Begegnung mit
ihm verschmitzt undneugierig entgegen. Hier lässt sich schon erahnen,
dass die Beziehung zwischenRotkäppchen und dem Wolf keine hierarchische
mit Macht und Ohnmacht sein wird,sondern eine sexuelle Komponente hinzukommt,
die dieses Stück auch fürErwachsene spannend macht, für Kinder jedoch
nicht wirklich sichtbar wird. Auchder Wolf präsentiert sich kokett zweisprachig,
und als er die Großmutter mitHaut und Haaren verschluckt, löst dies bei
ihm eine regelrechte Ekstase aus.
Als Rotkäppchen schließlich mit viel Blutgeschluckt wird, stößt sie das
in eine tiefe Krise. Bei Rotlicht kommen demkleinen Mädchen die ersten
Selbstzweifel: "Hätte ich lieber … nein, ich habnichts gemacht … die anderen
sind schuld … ich hab doch nicht …". DieseEntwicklung wird das freche
Rotkäppchen wieder auf den braven Pfad zurück,sodass sie dann letzten
Endes artig und folgsam von der Großmutter geküsst undgeherzt wird. Damit
folgt dem Versuch einer (zu frühen) Emanzipation ein jähesErwachen, das
alles wieder in seine gewohnten Bahnen zurückführt. Verdeutlich wirddies
auch durch die Puppen, die Rotkäppchen darstellen. War sie Anfang nochgleich
groß wie der spätere Wolf, ist sie nach ihrer Befreiung auf ein Drittelder
Größe geschrumpft, was auch deutlich ihren stark eingeschränktenBewegungsfreiraum
nach dem traumatischen Ereignis repräsentiert.
Die liebevolle Auswahl der Objekte und derenEinsatz machen das Stück zu
einem zauberhaften Erlebnis, in dem Menschen,Objekte, Puppen und Musikinstrumente
gleichermaßen zusammen wirken, zumBeispiel, wenn Rotkäppchen am Ende das
Topf-Schlagwerk bespielt oder an derHand des Cellisten hinab rutscht.
Diese Detailverliebtheit macht "Rotkäppchen"zu einer charmanten Erfahrung,
zerstört allerdings an einem Punkt die logischeDramaturgie. So bleibt
unklar, warum Rotkäppchen, als sie verschlungen wird,sehr viel Blut verliert,
später vom Jäger aber unversehrt gerettet wird. DerVersuch, eine schreckliche
Szene realitätsnah darzustellen - schließlich fließtviel Blut, wenn ein
Mensch aufgefressen wird -, wurde leider nicht konsequentverfolgt und
muss daher leider als Verwirrung und gescheitert betrachtetwerden.
Petra Permesser
Réalisé avec le soutien de la Vlaamse Gemeenschapscommissie
van het Brussels Hoofstedelijk Gewest. |