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CHAPERON ROUGE


Théâtre d'objets et musique live, pour enfants de 4 à 9 ans et adultes.

chaperon rouge La pièce
Images
Distribution
Fiche technique
Festivals et tournées
Presse

La pièce

Le conte du Chaperon Rouge est une histoire fascinante. C'est sans nul doute un des récits d'initiation les plus populaires du monde. Elle raconte l'histoire d'une petite fille qui obtient pour la première fois l'autorisation de quitter le foyer parental et de partir dans le monde (la forêt). Mais est-elle assez grande pour rencontrer le Grand Méchant Loup ? Ne tombera-t-elle pas dans ses pièges ?

C'est les versions de Perrault et des frères Grimm qui ont servi de base au spectacle.
L'histoire est présentée dans sa forme la plus condensée et dépouillée. Elle est racontée et mise en scène de façon presque minimaliste. Paroles, musique et quelques objets soigneusement choisis tissent un univers suggestif et opèrent à un niveau émotionnel qui permet aux enfants de s'imprégner profondément des thèmes universels que propose le conte.

Résultat d'un travail sur la rencontre entre musique, paroles et jeu d'objets,
chaperon rouge se présente comme un spectacle intimiste, offrant des moments de grande tension et d'intense beauté.

Les sources d'inspiration sont les techniques traditionnelles de narration utilisées au Japon dans le théâtre No et dans les concerts Biwa.

Remarque :
Le spectacle s'adresse en premier lieu aux enfants de 4 à 9 ans. Ses différents niveaux de lecture en font cependant un spectacle très apprécié des adultes. Il a donc sans conteste sa place dans une programmation tout public.


Réalisé avec le soutien de la Vlaamse Gemeenschapscommissie van het Brussels Hoofstedelijk Gewest.


Quelques mots sur le concept musical :

Simplicité et dépouillement
Utilisation d'un seul instrument mélodique acoustique : le violoncelle. D'autres moyens (les sons concrets de clochettes, d'objets en bois, …) utilisés de manière parcimonieuse et ponctuelle. Un leitmotiv en forme de courbe mélodique simple, quelques pincements de cordes à vide : tout le spectacle, de la scénographie au style narratif, est traversé par un grand souci de sobriété.

Héritage et tradition
Tout comme les costumes traditionnels des marionnettes (babouchkas qui rappellent l'Europe centrale), la musique évoque un passé lointain, des traditions ancestrales. La modalité toute médiévale du leitmotiv, le langage harmonique basé sur les quartes et les quintes, un clin d'œil à Bartok ainsi que les mesures à cinq temps évoquent le Moyen Âge tout comme certaines formes de musique traditionnelle de l'Europe de l'Est.

Modernisme et intemporalité
L'innocence ne peut durer; cet aspect initiatique de l'histoire est universel et de tous les temps : des techniques instrumentales contemporaines transforment le leitmotiv du chaperon rouge de façon inattendue. Chant médiéval, leitmotiv et sonorités contemporaines se confondent dans une scène d'étranges intemporalité et simultanéité. John Cage n'est pas loin.

Un éternel recommencement
Chant mélodieux, pincements de cordes, sons de percussions, bruitages, techniques et sonorités contemporaines; le violoncelliste utilise toutes les facettes de son instrument. Le spectacle permet ainsi de découvrir le violoncelle de manière ludique et surprenante.

Un concert à regarder, un spectacle à écouter
Le violoncelliste, présent sur scène, est témoin de l'action, la commente tout en y participant activement. La manipulation ponctuelle des objets, le rythme lent et la popularité de l'histoire permettent aux spectateurs de répartir leur attention entre les éléments sonores, visuels narratifs du spectacle. Plus qu'un conte avec musique et objets, ce spectacle est un concert théâtral, une lecture musicale du plus beau des contes.

 

Images

  chaperon rouge   chaperon rouge   chaperon rouge   chaperon rouge   chaperon rouge
  Photo : Bekir Aysan Photo : Paul Thill Photo : Nicole Fux Photo : Paul Thill Photo : Nicole Fux

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Distribution

Auteurs : les frères Grimm, Charles Perrault
Mise en cène : Astrid Howard (>> lire le CV), Daniel Tanson
Musique (compositions et jeu) : Michel Boulanger (>> lire le CV)
Dramaturgie et objets : Daniel Tanson (>> lire le CV)
Lumières : Astrid Howard/Josette Feinen (>> lire le CV)
Décors : Daniel Tanson, Michel Boulanger
Constructions : Koen Raas

Distribution : Daniel Tanson, Michel Boulanger


Fiche technique

Âge : pour enfants de 4 à 9 ans et adultes
Durée : 35 minutes (+ 10 minutes d'animation lors des représentations scolaires)
Salle : Vu son caractère intimiste, le spectacle ne peut être joué que dans un espace fermé (pas à l'extérieur) où on peut faire le noir total
Jauge : Quantité maximale de spectateurs : 80 (représentation scolaire), 100 (représentation tout public)
Électricité : 220 V + 380 V - 32 A/16 A
Espace scénique : 4 x 4 m, la scène peut être au niveau du sol. Le fond de l'espace scénique doit être noir, par exemple un tissu noir de 2 x 8 mètres peut être suspendu en forme d'U autour de l'espace scénique (peut être amené par la compagnie)
Espace public : à défaut de praticables mobiles (éléments de scène), un gradin peut être construit avec des coussins/tapis, des bancs de gym, des chaises et des tables
Montage : 4 heures (si la compagnie doit installer la boîte noire et ses propres éclairages), 2 heures (si le lieu dispose d'une boîte noire et d'éclairages)
Démontage : 40 minutes

Contact régie : Astrid Howard, +32- 498/753110, a s t r i d h o w a r d @ h o t m a i l . c o m
>> Plan de feux
>> Fiche technique détaillée


Festivals et tournées

Depuis 2003, chaperon rouge a rencontré un grand succès lors des représentations à Luxembourg, à Bruxelles, en Flandre, en Allemagne, en France, en Autriche, en Italie.

Festival mondial de la marionnette à Charleville-Mézières (F)
Festival Momix 2006, Mulhouse (F)
Montagne Magique, Bruxelles (B)
Pierre de Lune, Bruxelles (B)
Festival Turbulences, Namur (B)
Festival van Vlaanderen, Bruxelles (B)
Fidena, Bochum (D)
KinderKinder Festival, Hamburg (D)
Starke Stücke, Frankfurt (D)
Tournée Côté Cour, Doubs et Jura (F)
Théâtre de Poche, Schweighouse-sur-Moder (F)
Theaterfest St. Vith (B)
Fringe Festival, Théâtre National du Luxembourg (L)
Cellofestival Dordrecht (NL)
T’Kunstenhuis, Bruxelles (B)
Szene Bunte Wähne, Horn (AT)
Segni d'Infancia, Mantova (I)
Figur@rt, Reutlingen, (D)
Internationales Theatertreffen Magdeburg (D)
Pole Poppenspäler Tage, Husum (D)
Bottroper Märchentage, Bottrop (D)


Presse

Brussel deze week , 18.01.08

Avec CHAPERON ROUGE, vous redécouvrirez le conte de Perrault et des frères Grimm dans une mise en scène simple et touchante.
Inspiré des versions traditionnelles du conte, le Chaperon du TRAFFIK THEATRE puise sa force dans le dépouillement et la sobriété de sa mise en scène. Deux ou trois notes de musique, un violoncelle et quelques objets choisis forment la trame de fond d'une narration inspirée notamment de la tradition japonaise du théâtre nô. Muni de son panier, le Petit Chaperon Rouge, incarnée par une poupée russe, s'en va voir sa mère-grand. Sur son parcours initiatique, il rencontre le Méchant Loup et doit se sortir des pièges qu'il lui tend. Daniel Tanson prête sa voix à tous les personnages et leur donne vie par la seule force de sa narration. Sur scène il est accompagné de Michel Boulanger, violoncelliste et véritable acteur, lui aussi, de ce conte poétique. Une demi-heure durant, les deux hommes nous font revivre le conte dans une ambiance où se mêlent le chant médiéval et les sonorités contemporaines. Un spectacle tout en émotions, qui convient aussi bien aux petits qu'aux grands.

Delphine Georges, à l'occasion des représentations au Théâtre de la Montagne Magique à Bruxelles du 19 au 25 janvier 2008.


Gazzetta di Mantova , 15.11.06

Il Traffik Theatre alle Cappuccine appassiona. Anche il violoncello fa l'attore. " Chaperon Rouge " di Traffik Theatre, ovvero, quando Cappuccetto Rosso diventa una matrioska. Con l'appuntamento di ieri, al teatro delle Cappuccine in piazza San Leonardo, si sono conclue le repliche dello spettacolo di teatro, figura e musica dal vivo proposto da Daniel Tanson e Michel Boulanger, uno dei più grandi classici di tutti i tempi della letteratura per l'infanzia. Con pochi oggetti, capaci pero di evocare il mondo della favola, il bosco, la casa della nonna, il sentiero, è stato proposto uno spettacolo di grande suggestione che, in qualche momento, ha suputo diventare cosi realistico da far quasi paura. Nessun bambino pero si è spaventato, anche nei momenti di buio prolungato, nel fitto del bosco, dove comparivano i soli occhi rossi del lupo. Nessuno ha fiatato memmeno quando il lupo cattivo si è mangiato la nonna in un gioco, molto ben riuscito, di trasposizione tra oggetti e attori in carne e ossa. I protagonisti, Cappucetto Rosso, la nonna e, naturalmente il lupo, sono stati sostituiti dal gioco delle matrioske con un perfetto parallelismo con la storia di Perrault e dei fratelli Grimm. Il lupo, la matrioska più grande, dopo aver iglobato le due più piccine in un sol boccone, nonna e nipote appunto, le ha cosi potute restituire tutte intere e senza danni prima di finire in fondo al pozzo con la pancia piena di sassi. Oltre agli oggetti, grande protagonista sulla scena è stata la musica. Michel Boulanger ha usa to il suo violoncello nei modi più vari, suonandolo, certo, accompagnando cosi la vicenda con una grandevole colonna sonora, ma non solo. Lo strumento si è transformato di volta in volta in un personaggio della storia, si è fatto percussione al fianco della batteria di pentole e coperchi che completavano la scena. Nonostante fosse uno spettacolo per bambini piuttosto piccoli, dai 4 ai 10 anni. "Chaperon Rouge", in franscese più che in italiano, trattandosi di una co-produzione di Belgo e Lussemburgo, è stato perfettamente compreso dal pubblico che, appena ha potuto, non ha esitato a interagire con gli attori usando le foglie secche della scena come coriandoli in un finale liberatorio dove il bene ha trionfato sul male. I tanti bambini presenti in sala, molti dei quali accompagnati da mamme, papà, babysitter o nonno, hanno perfino rispettato il minuo di silenzio chiesto in apertura dallo staff del festival per ricordare l'assessore alla cultura e vice sindaco Ilario Chiaventi scomparso la scorsa domenica. Lo spettacolo è stato diretto da Astrid Howard. La maggior parte del pubblico proveniva dalla città con qualche eccezione per i paesi limitrofi. Gli adulti hanno elogiato l'iniziativa per la qualità lamentandosi solo per la scelta della stagione non troppo favorevole agli spostamenti.

Paola Cortese


Journal du Haut-Jura, 03.10.06

Ce spectacle […] a enchanté les élèves de maternelle, puis les élèves des cours élémentaires. […] Les 170 enfants des Rousses qui ont assisté à ce spectacle prodigieux, n'oublieront pas de si tôt le loup qui parle allemand et qui dévore la désobéissante petite fille sur fond de violoncelle. […]

Florence Legrand


Magdeburger Volkstimme, 15.06.05

PARI GAGNÉ AVEC CE CHAPERON ROUGE

Ce « Chaperon Rouge », qui est venu avec le TRAFFIK THEATRE de Luxembourg/Bruxelles pour être présenté aux 5 à 8 ans au Festival de Magdebourg, dure une bonne demi-heure.
Les deux acteurs Daniel Tanson et Michel Boulanger (violoncelle) prennent un risque en racontant en toute simplicité et sans artifices le conte du Chaperon Rouge… ce qui n'est pas évident en ce 21ème siècle où règnent émissions télé agitées pour bambins, dessins animés qui laissent hors d'haleine, jeux d'ordinateurs spectaculaires et films d'actions bourrés d'effets.

La compagnie a fait ici le choix d'abandonner marionnettes opulentes et décors raffinés. Daniel Tanson a totalement confiance en la tension que crée sa voix, en l'effet de son sourire, de ses expressions de peur ou de courage, en la précision de ses mouvements et gestes, le tout souligné par un éclairage mystérieux (Astrid Howard). Sa main devient la main tremblante de Mère-grand, qui caresse la tête de sa petite-fille. Cette main est la main forte du chasseur qui sort un couteau invisible et coupe le ventre du loup, si exact et lentement, que l'on peut en ressentir l'entaille. Ses yeux brillent d'un éclat naïf et gentil quand il incarne le Chaperon, vilain et méchant quand il est le loup. Le Chaperon Rouge apparaît finalement sous forme d'une poupée : une matriochka russe.

La musique de Michel Boulanger, qui ponctue le texte tout en sobriété, est d'une merveilleuse poésie. Elle contribue grandement à la profonde émotion qui se dégage de ce petit spectacle pour les enfants, qui ont remercié les acteurs avec un long applaudissement.

Jürgen Hengstmann


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"Es war einmal ein Mädchen..." So beginnenviele uns allen bekannte Märchen, und so auch das vom Rotkäppchen, das sich aufden Weg zu seiner kranken Großmutter macht und dabei so einiges erlebt.

In der stimmungsvollen Aufführung des TraffikTheaters erleben wir eine Version des Erzähltheaters, das ganz besonders vondrei Komponenten lebt: Musik, Sprache und Licht. Zu Beginn werden die kleinenZuseherInnen freundlich begrüßt und bei Licht auf das Kommende vorbereitet: derErzähler Daniel Tanson stellt sich und seine Kollegen vor: "Das ist Michel- erist Flame und er spielt dieses Instrument- weiß jemand wie es heißt?" Es istein Cello, befinden die Kinder, und so ist es auch. Die dritte im Bunde istAstrid Howard, aus Amerika, sie ist für die Beleuchtung zuständig. Es ist schönzu sehen, wie ernst hier das junge Publikum genommen wird- auch wenn dieAufforderung, während des Stückes still zu bleiben, eher zum Kichern anregt alsdas Gegenteil zu bewirken, als es schließlich dunkel wird im Saal. Zuallerersthören wir: ganz leise Geräusche. Das Publikum wird nach und nach still, um aufdas Blätterrascheln und das Seufzen des Cellos zu lauschen. Nach und nachtauchen aus dem Dunkel die Figuren des Cellisten und des Erzählers auf.Inspiriert von klassischen asiatischen Erzähltechniken, unterstützt von wenigeneinfachen Objekten entwickelt sich die Geschichte geradlinig und ohneUmschweife. Das klassisch erzählte Märchen wird besonders durch die Musikbelebt- hier zeigt sich, wie vielseitig so ein Instrument doch ist- MichelBoulanger entlockt seinem Cello durch Wischen, Klopfen und Streichen dieunterschiedlichsten Geräusche, um die Stimmungen zu illustrieren.

Die erste Begegnung mit dem Wolf wird durchdie zweideutige Interpretation zu einem ganz eigenen Erlebnis, besonders fürdie Erwachsenen ZuseherInnen: Psychologische Märchendeutungen und C.G. JungscheEinflüsse werden in dem hintersinnig- neckischen Dialog deutlich, aber nicht zupenetrant eingeflochten. Rotkäppchens erste Begegnung mit der "großen, weitenWelt" sozusagen, wird auch durch die Sprache unterstrichen: die Landessprachender Darsteller, neben Deutsch also auch Flämisch und Französisch, vermischensich in dem bunten, lebhaften Dialog.

Andere Szenen kommen fast ganz ohne Spracheaus, leben von der ausdrucksstarken Gestik des Erzählers und den Objekten: derwackere Jäger, der Rotkäppchen und die Großmutter aus dem Bauch des Wolfesbefreit und sie danach sorgfältig wäscht und abtrocknet zum Beispiel.

Letztendlich wendet sich also alles zum Guten,Rotkäppchen tanzt ausgelassen über die Bühne und entlockt dem Cello noch einpaar Jauchzer zum Abschluss.
Die wunderschöne, stimmungsvoll erzählteVersion des Märchens schließt zuletzt so, wie sie angefangen hat: mit Blätterraschelnund den leisen Tönen des Cellos, während die Bühne mit Darstellern und Objektenwieder im Dunkeln verschwindet.

Julia Kornhäusl

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Jede Figur hat ihrenPlatz in diesem altbekannten Märchen. Erscheint die Großmutter, wird mit einemKochlöffel laut auf Kochtopf und Bratpfanne gehämmert, der Vater, ein Holzfäller,trommelt - seine Arbeit darstellend - mit den Fäusten auf den Holztisch (schließlichwerden aus dem Waldrohstoff genau solche Möbel gebaut), die Mutter sammeltBeeren im Wald. Der Jäger rettet die Gefressenen, trinkt Schnaps und hat einenHut mit großer Fasanfeder. Der Wolf ist gefräßig, träumt selbst nach demVerzehr von Großmutter und Rotkäppchen noch von Schwammerln und Knödeln undbemerkt die Steine in seinem Bauch nicht.

Die Figuren sinddemnach konventionell gezeichnet, das Märchen wird in der typischen Märchenart("Es war einmal..") und der Inhalt des Märchens ohne Zutun neuerHandlungsstränge erzählt. Neu ist dir Form: Einmal sind die Figuren russischeHolzpuppen, einmal verkörpern die Schauspieler sie, ein andermal gibt es einenErzähler, der allgemein über die Geschichte spricht. Und immer ist auch dieMusik in diesem vom Traffik Theatre ("Astriderzählt mit dem Licht, Michel erzählt mit Musik, Daniel mit seiner Stimme undObjekten") liebevoll aufgeführten Stück Begleiterin. Das Cello kann schnarchenund jauchzen, und nachdem der Wolf Rotkäppchen gefressen hat, ist der Cellobogenzerfleddert, zerpflückt und unbrauchbar geworden.

Doch nicht nur dieForm beeindruckt, sondern auch die Figur Rotkäppchen. Denn Rotkäppchen ist dieeinzige, die ihren Platz noch nicht gefunden hat. Sie ist hin und hergerissenzwischen Vertrautem und Verbotenen. Der geordnete Wald am dunkelbraunenHolztisch - zu großen Teilen die Spielfläche - steht in starkem Kontrast zum chaotischenwilden Rinderhaufen-Wald am Boden der Bühne. Rotkäppchen ist einerseits dasbrave Mädchen, das die Großmutter besucht und beim Verlassen des Hauses dreiMal winkt, andererseits ist sie vom dunklen Wald und vom Wolf, den sie schönnennt, wie magisch angezogen. Sie fordert eine Begegnung mit ihm heraus, manweiß, dass sie nicht bloß vom Weg abgeht, um Blumen für die kranke Großmutterzu pflücken. Und dann kommt der Wolf natürlich und Rotkäppchen dreht verlegenan ihren Blusenknöpfen. Er spricht mit verführerisch französischer Stimme, derFaszination des Fremden unterliegt Rotkäppchen völlig. Die Warnungen der Muttersind ignoriert und vergessen. Drum wird sie auch gefressen. Im roten Bauch desWolfes hadert das Mädchen dann auch mit sich: "Ich wollte doch gar nicht…". Das Märchen erzählt vom Älterwerden einesMädchens und von der Lust, Verbote zu brechen. Wenn alles gut ausgeht (wenn derJäger den Wolfsbauch aufschneidet), kann so ein Bruch, so ein Abtauchen insUngewisse (das Abgehen vom Weg) und eine Selbstreflexion (Rotkäppchen im Wolfsbauch)sehr bereichernd und wichtig sein. So was gibt neue Energie, so was gibtLebenslust. Denn sogar die Großmutter hüpft und springt, nachdem sie befreitwurde, höher und weiter als je zuvor. Und war die nicht gerade eben noch krank?

Johanna Nemeth

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Es ist dunkel. Sodunkel, wie man es heute im Theater nur noch selten erlebt. Das unruhigeMurmeln der Kinder im Publikum wird dann jedoch von den ungewohnten Tönen einesCellos unterbrochen, das die gesamte Aufmerksamkeit auf sich zieht.

Dem Traffik Theatre aus Luxemburg gelingt es, mit neuen Elementen und kleinen Überraschungen dasaltbekannte Märchen "Rotkäppchen" interessant und verständlich zu erzählen undzu elektrisieren.

Das Bühnenbild istminimal, ein alter Tisch, umgeben von Laub, ist die Basis des Geschehens.Stehende Äste werden zu Beeren, oder auch zu einem Wald, in dem man sichverstecken kann. Ganz langsam werden die Kinder in das Märchen vom Rotkäppcheneingeführt: Der Märchenerzähler Daniel Tanson wird zum Rotkäppchen, zurGroßmutter oder aber auch zum bösen Wolf, der augenzwinkernd zum Verbotenenverführt. Die Handlung wird nicht nur durch Schauspiel erzählt, sondern unteranderem auch mit Babuschka-Figuren. So macht es Spaß, das singende undjuchzende Rotkäppchen zu beobachten, wie es durch den Wald spaziert.

Das Traffik Theatreschafft es gekonnt, beim Auftritt des Wolfs durch das einfache Mittel, demBösewicht verschiedene Sprachen in den Mund zu legen, große Spannung zuerzeugen. Der Cellist Michel Boulanger begleitet hier den Wolf dann nicht mehrnur mit seiner manchmal auch quietschenden Musik, sondern verleiht ihm auchseine Stimme. Zusätzlich wird gezeigt, wie viele verschiedene Arten von Tönenund Geräuschen man einem Cello eigentlich entlocken kann.

Den drei Mitgliedern des Traffik Theatres (Regie: Astrid Howard) ist es gelungen, miteinfachen Mitteln und auf eine sehr sympathische Art und Weise und ohneerhobenem Zeigefinger auch die versteckten Aussagen hinter dem Geschehen zuvermitteln. Das liegt sicher daran, dass man die Freude, welche die Mitwirkendenhaben, förmlich spüren kann. Oder wem würde es denn nicht Spaß machen, einenCello-Bogen so zu "spielen", dass bald nahezu alle Fäden in sämtlicheRichtungen stehen…?

Birgit Gohlke

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Mit einer freundlichen Vorstellrunde undBegrüßung beginnt das luxemburgische Traffik Theatre mit seiner Bearbeitung desRotkäppchens. Zu Beginn ist es ganz dunkel, was aber "total normal fürs Theaterist". Michel Boulanger formt mit seinem Cello und Kochtöpfen den Rhythmus, derdas Publikum ins Stück führt. Daniel Tanson erzählt die Geschichte, unterstütztvon seiner Stimme, seiner Mimik und einigen Objekten. Rotkäppchen, die mitstolz ihre rote Mütze trägt, hüpft in Form einer Matroschka über die Bühne. Allesscheint möglich, bis die Mutter sie zur kranken Großmutter quer durch den Waldschickt. Allen Anweisungen zum Trotz fürchtet sich Rotkäppchen nicht vor dembösen Wolf, sondern blickt einer möglichen Begegnung mit ihm verschmitzt undneugierig entgegen. Hier lässt sich schon erahnen, dass die Beziehung zwischenRotkäppchen und dem Wolf keine hierarchische mit Macht und Ohnmacht sein wird,sondern eine sexuelle Komponente hinzukommt, die dieses Stück auch fürErwachsene spannend macht, für Kinder jedoch nicht wirklich sichtbar wird. Auchder Wolf präsentiert sich kokett zweisprachig, und als er die Großmutter mitHaut und Haaren verschluckt, löst dies bei ihm eine regelrechte Ekstase aus.

Als Rotkäppchen schließlich mit viel Blutgeschluckt wird, stößt sie das in eine tiefe Krise. Bei Rotlicht kommen demkleinen Mädchen die ersten Selbstzweifel: "Hätte ich lieber … nein, ich habnichts gemacht … die anderen sind schuld … ich hab doch nicht …". DieseEntwicklung wird das freche Rotkäppchen wieder auf den braven Pfad zurück,sodass sie dann letzten Endes artig und folgsam von der Großmutter geküsst undgeherzt wird. Damit folgt dem Versuch einer (zu frühen) Emanzipation ein jähesErwachen, das alles wieder in seine gewohnten Bahnen zurückführt. Verdeutlich wirddies auch durch die Puppen, die Rotkäppchen darstellen. War sie Anfang nochgleich groß wie der spätere Wolf, ist sie nach ihrer Befreiung auf ein Drittelder Größe geschrumpft, was auch deutlich ihren stark eingeschränktenBewegungsfreiraum nach dem traumatischen Ereignis repräsentiert.

Die liebevolle Auswahl der Objekte und derenEinsatz machen das Stück zu einem zauberhaften Erlebnis, in dem Menschen,Objekte, Puppen und Musikinstrumente gleichermaßen zusammen wirken, zumBeispiel, wenn Rotkäppchen am Ende das Topf-Schlagwerk bespielt oder an derHand des Cellisten hinab rutscht. Diese Detailverliebtheit macht "Rotkäppchen"zu einer charmanten Erfahrung, zerstört allerdings an einem Punkt die logischeDramaturgie. So bleibt unklar, warum Rotkäppchen, als sie verschlungen wird,sehr viel Blut verliert, später vom Jäger aber unversehrt gerettet wird. DerVersuch, eine schreckliche Szene realitätsnah darzustellen - schließlich fließtviel Blut, wenn ein Mensch aufgefressen wird -, wurde leider nicht konsequentverfolgt und muss daher leider als Verwirrung und gescheitert betrachtetwerden.

Petra Permesser



     
Réalisé avec le soutien de la Vlaamse Gemeenschapscommissie van het Brussels Hoofstedelijk Gewest.